Ça fait si longtemps que je n’ai pas écrit!
Tellement d’eau a coulé sous les ponts. Mon fils a vieillit. Il grandit si vite, il est si beau. C’est tellement extraordinairement ordinaire d’être sa maman qu’on ne se rend plus si compte ce que c’est d’être dans sa vie.
Puis, des fois comme ce soir, on retrouve ce blog, ces mots, cette sensibilité... ce voyage si impromptu, et ça me rattrape.
Anthonin vieillit... mes enfants me touchent et me bouleversent si souvent! Anthonin le fait aussi, intensément.
Je me suis surprise à le suivre du regard ces derniers temps. Je l’ai regardé de plus près. Vous savez, un Anthonin monopolise notre vigilance quotidiennement, mais, je me suis surprise à le regarder autrement ces derniers temps. Je l’ai vu au parc, parmis tous les autres. Il a vraiment grandit! Je me suis surprise à m’inquiéter du regard des autres! Oh, je l’ai fait un peu avant. Mais si peu, mais voilà qu’il grandit!
Il voulait bien s’asseoir encore au parc sur le petit canard, comme son jeune frère. Mais, il se rendait bien compte aussi, qu’il était un peu trop grand!
Il m’a regardé, un peu surpris, mais, je n’ai pas trop su quoi lui rendre comme message. J’ai ressenti un peu la même chose que la fois où la petite voisine m’a dit « Anthonin, yé handicapé, hein?! » Ces moments du quotidien qui marquent la vie comme des repères de map monde.
J’ai bien vu qu’Anthonin ne savait plus où se mettre entre son grand corps et son si grand enthousiasme. Je n’ai pas su quoi lui offrir, dans toute ma maladresse.
Après Anthonin est venu Noé et Florent. Il a ainsi pu profiter d’une petite enfance prolongée et s’est forgé un trio de guerres d’épées et de châteaux de sable. Mais, voilà, ils grandissent aussi, ces garçons remplis de fougue, d’idées et de projets.
Ces derniers temps, j’ai senti Anthonin chercher ses repères, à travers son acolyte qui est champion au dek et son sosie qui a un intérêt marqué pour les chiffres et les lettres. Dans son regard, j’ai lu qu’il cherchait sa pelle et sa brouette pour bâtir ses châteaux et ses ponts dans le sable.
Anthonin grandit et tout le monde autour de lui aussi.
Et nous nous regardons si souvent tous les deux avec des points d’interrogation dans les yeux en cherchant comment nous redéfinir. Vous savez bien, toutes les mères du monde trouvent toujours des stratégies pour panser tous les bobos. Mais, bien que nous soyons créatifs, proactifs, engagés, nous ne pourrons pas créer des modules de jeux plus grands, nous ne pourrons pas non plus ralentir la vitesse folle à laquelle nos garçons vieillissent, pas plus que nous pourrons aider Anthonin à suivre les étapes du mieux vivre qu’il aurait dû franchir il y a de cela quelques années.
Lorsque nous nous sommes couchés ce soir, Florent dormait déjà. Anthonin s’est couché près de lui et il m’a dit à plusieurs reprises « chut, maman, Florent dort! » Il a remonté la couverture sur ses épaules, puis l’a embrassé sur la tête. Je l’ai entendu murmuré « je t’aime Florent! » tout doucement, juste pour lui. Puis, j’ai compris à quel point Anthonin remplissait son rôle de grand frère et qu’il veillerait sur ce qui compte le plus. Cet enfant est le petit fil d’or qui nous lie tous ensemble si intensément et de façon si unique. Il y aura bien d’autres façons de vivre et de grandir, nous les trouverons ensemble, mon garcon.
Tellement d’eau a coulé sous les ponts. Mon fils a vieillit. Il grandit si vite, il est si beau. C’est tellement extraordinairement ordinaire d’être sa maman qu’on ne se rend plus si compte ce que c’est d’être dans sa vie.
Puis, des fois comme ce soir, on retrouve ce blog, ces mots, cette sensibilité... ce voyage si impromptu, et ça me rattrape.
Anthonin vieillit... mes enfants me touchent et me bouleversent si souvent! Anthonin le fait aussi, intensément.
Je me suis surprise à le suivre du regard ces derniers temps. Je l’ai regardé de plus près. Vous savez, un Anthonin monopolise notre vigilance quotidiennement, mais, je me suis surprise à le regarder autrement ces derniers temps. Je l’ai vu au parc, parmis tous les autres. Il a vraiment grandit! Je me suis surprise à m’inquiéter du regard des autres! Oh, je l’ai fait un peu avant. Mais si peu, mais voilà qu’il grandit!
Il voulait bien s’asseoir encore au parc sur le petit canard, comme son jeune frère. Mais, il se rendait bien compte aussi, qu’il était un peu trop grand!
Il m’a regardé, un peu surpris, mais, je n’ai pas trop su quoi lui rendre comme message. J’ai ressenti un peu la même chose que la fois où la petite voisine m’a dit « Anthonin, yé handicapé, hein?! » Ces moments du quotidien qui marquent la vie comme des repères de map monde.
J’ai bien vu qu’Anthonin ne savait plus où se mettre entre son grand corps et son si grand enthousiasme. Je n’ai pas su quoi lui offrir, dans toute ma maladresse.
Après Anthonin est venu Noé et Florent. Il a ainsi pu profiter d’une petite enfance prolongée et s’est forgé un trio de guerres d’épées et de châteaux de sable. Mais, voilà, ils grandissent aussi, ces garçons remplis de fougue, d’idées et de projets.
Ces derniers temps, j’ai senti Anthonin chercher ses repères, à travers son acolyte qui est champion au dek et son sosie qui a un intérêt marqué pour les chiffres et les lettres. Dans son regard, j’ai lu qu’il cherchait sa pelle et sa brouette pour bâtir ses châteaux et ses ponts dans le sable.
Anthonin grandit et tout le monde autour de lui aussi.
Et nous nous regardons si souvent tous les deux avec des points d’interrogation dans les yeux en cherchant comment nous redéfinir. Vous savez bien, toutes les mères du monde trouvent toujours des stratégies pour panser tous les bobos. Mais, bien que nous soyons créatifs, proactifs, engagés, nous ne pourrons pas créer des modules de jeux plus grands, nous ne pourrons pas non plus ralentir la vitesse folle à laquelle nos garçons vieillissent, pas plus que nous pourrons aider Anthonin à suivre les étapes du mieux vivre qu’il aurait dû franchir il y a de cela quelques années.
Lorsque nous nous sommes couchés ce soir, Florent dormait déjà. Anthonin s’est couché près de lui et il m’a dit à plusieurs reprises « chut, maman, Florent dort! » Il a remonté la couverture sur ses épaules, puis l’a embrassé sur la tête. Je l’ai entendu murmuré « je t’aime Florent! » tout doucement, juste pour lui. Puis, j’ai compris à quel point Anthonin remplissait son rôle de grand frère et qu’il veillerait sur ce qui compte le plus. Cet enfant est le petit fil d’or qui nous lie tous ensemble si intensément et de façon si unique. Il y aura bien d’autres façons de vivre et de grandir, nous les trouverons ensemble, mon garcon.
